1. |
Lozère
04:04
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Écrasée de chaleur
Sœur de lait
A l'ombre de mes jupes
Et après ?
Dans une maison de sable
Tu fuis les masses
L'homme au regard distrait
Que tout lasse
Il te passe au tamis
Il te passe au tamis
Il te passe au tamis
Il t'embrasse
Il t'embrasse
En mémoire, ta joie, ta rondeur jolie
En Lozère, joyeuse, il t'avait troublée
Et quand du Pont-de-Montvert il est parti
Dans l'espace
Quand du Pont-de-Montvert il est parti
Dans l'espace
Au flanc du Mont, il avait la place
Il avait sa place
Et quand du Pont-de-Montvert il est parti
Tu suivais sa trace
Ses éboulis
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2. |
L'oubli des collines
04:45
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J'aimais bien vous croire
Aux terrasses le soir
Cherchez-vous encore?
Las des chambres obscures
L'au-delà des murs vous rassure, alors
Les vues du Vercors
Vous ont-elles ôté les visions?
On a retrouvé les cœurs des amants
Fatigués
Et les collines refont les liens étroits d'alors
Et les collines avec moi dans vos pas d'alors
Dans le fond des bars
Vous perdez ma trace
Une silhouette, parfois
Mais c'est tout, c'est loin
C'est vite incertain
C'est rangé, alors
C'est l'oubli dans les amours transitoires
C'est changer trop fort
C'est l'oubli
C'est l'oubli
C'est l'oubli
L'oubli des collines
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3. |
L'été
04:03
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C'est l'été
Odeur d'herbe coupée
Dans la longueur des soirées
Dans les robes que l'on traîne
C'est l'été
Qui t'a encore amené
Comme un baigneur égaré
Apparaît sur le sable timide
J'aurais pu faire toutes les croisières sur des voiliers
Et m'accrocher aux bras tatoués de marins doués
Et m'accrocher aux bras tatoués de marins doués
Des ponts lissés, je t'aurais évoqué l'été
Des ponts lissés, je t'aurais évoqué l'été
C'est l'été
Son goût d'orange sucré
Sa langueur étalée
Sur nos corps en demande, propices
A l'été
L'inquiétante étrangeté
De nos cœurs éprouvés
De nos idées d'amour sans problèmes
J'aurais pu faire toutes les croisières sur des voiliers
Et m'accrocher aux bras tatoués de marins doués
Et m'accrocher aux bras tatoués de marins doués
Des ponts lissés, je t'aurais évoqué l'été
Des ponts lissés, je t'aurais évoqué l'été
Mais l'été
Trouve toujours mille manières
Pour t'endimancher
Te mettre à la hauteur
Des marées de Paimpol ou d'ailleurs
Là où on ne va jamais
Qu'à la fin de l'été
Solaires
C'est l'été…
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4. |
Bec de pic-vert kiss
04:32
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J'ai suivi les contours aériens d'un amour
A main levée
Incertains, puis rien
Un bec de pic-vert kiss me convient
J'ai volé alentour
J'en ai fait tout le tour
Affolée, qu'y a t-il plus loin ?
Là où les plumes sont exotiques et colorées
Là où les nids sont familiers et réchauffés
Mais un bec de pic-vert kiss me retient
En plumes qui ne protègent rien
Un bec de pic-vert kiss
J'ai laissé les bruits des oiseaux de nuit derrière nous
Mais ce bec de pic-vert kiss
J'y reviens
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5. |
Si un coeur bat
04:42
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Éloignez-moi du motif sentimental
Arrêtez-moi avant les effusions banales
Ne cherchez pas à élever le débat
A ranimer un visage
Le même, un peu dur parfois
Et les torrents hauts qui nous portent
Dans vos habits doux je glisse mes doigts
Pour voguer comme en vedette
Pour ressentir de l'éclat
Des vagues qui portent en tête
L'ombre endormie dans vos bras
Un déhanché las
Rythme incongru, délicat
Si un cœur bat, étouffez le son pour moi
L'ombre l’écrête, la distance se boit
L'ombre écrête et la distance se boit
Où sont les torrents hauts qui nous portent ?
Dans vos habits doux je glisse
Pour voguer comme en vedette
Pour ressentir de l'éclat
Des vagues qui portent en tête
L'ombre endormie dans vos bras
Pour voguer comme en vedette
Oublier parfois
Être légers toujours
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6. |
Hauts plateaux
04:20
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Voilà vos pics
Voici les nombreux hauts plateaux
Vos chutes rapides
Vos limbes, vos nids d'oiseaux
Les animaux sont rassurés
Resteront-ils dormir là-haut ?
Et au loin on entendrait
De grands chiens, sans les craindre
Et le vent qui approche
Qui vient montrer le vide
Et l'on sentirait bien
Que l'on garde les traces
Des serments non tenus
Pour toujours, la menace
De nos répliques
Voici les nombreux soubresauts
Asymétriques
Violents et doux, mais hauts
Les animaux sont rassurés
Resteront-ils là-haut ?
Et au loin on entendrait
De grands chiens sans les craindre
Et le vent qui approche
Qui vient montrer le vide
Et l'on sentirait bien
Que l'on garde les traces
Des serments non tenus
Pour toujours, la menace
On s'en tire bien
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7. |
Almanach
04:20
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Dans une bulle blanche
Pour des milliers de premières fois
J'ai vingt ans, j'ai le temps
D'inscrire et d'effacer
Je suis au milieu des naïfs
Des images de chiens et de chats de cet almanach
Je te perds dans l'eau à Arreau
Nous sommes des vallées parallèles
Mais la gaieté au rapport
Nous rappelle très bien le pourquoi
Je suis au milieu des sceptiques
J'ai choisi les larmes et la joie, on se noie
Sensations tardives
Je croyais la vie là
En retour perpétuel
Et je ne sais pas toi
Les jours, bon débarras
Je suis au milieu des pensifs
Secouant, n'osant pas
Dans mon dos, passés
Des sauts de puce d'hiver en été
Je les ai retrouvés
Dans les mois décents de cet almanach
Mais les sauts de puce
D'hiver en été pareils
Je ne peux plus
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8. |
Obscurs
04:15
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La douceur des vœux innocents mais vains
Les attentes serrées gorge et poings
Les après-midi
Le rêve de marcher jusqu'à disparaître
Dans des forêts plus hautes que nous
Le jour vient après
Et l'obscur nous reprend à présent
L'obscur nous gagne et nous revend
A la vie sombres et francs
Obscurs
Amour bien parti
Vous ne demandez plus
Comment fait-on avec l'oubli
Et les jours rabattus
Amour bien parti
Vous ne demandez plus
Et tous les jours après midi
Le sens est perdu
Et l'obscur nous reprend à présent
L'obscur nous gagne et nous revend
A la vie sombres et francs
L'obscur nous reprend à présent
L'obscur nous gagne et nous revend
A la vie sombres et francs
Obscurs
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9. |
Jour blanc
03:08
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Pourtant il y a
Toujours les mêmes matins tranquilles et l'espoir du jour blanc
Il y a
Les matins tranquilles et l'espoir du jour qui fait plisser les yeux
Il y a
Les matins tranquilles et l'espoir du jour blanc qui fait plisser les yeux
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10. |
Statue
05:04
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Je l'ai retrouvée cette émotion-là
On se couperait de moi
Je crois que vos bras ne me gêneraient pas
Je m'attache
Une petite douleur
Ce n'est rien mon cœur
Il faudra cacher cette émotion-là
Une petite douleur
Ce n'est rien mon cœur
Je serai statue à côté de toi
Il faudra cacher cette émotion-là
Il faudra cacher
Je l'ai reconnue cette petite fille-là
Elle s'agrippe
Aux sourires des autres comme à des appâts
Elle t'agace
Une petite douleur
Ce n'est rien mon cœur
Il faudra cacher cette émotion-là
Une petite douleur
Ce n'est rien mon cœur
Je serai statue à côté de toi
Il faudra cacher cette émotion-là
Il faudra cacher
Est-ce loi qu'aimer étouffe?
Est-ce loi?
Est-ce loi qu'aimer étouffe?
Est-ce moi qui oublierai tout de ces choses
Trop imbibées d'eau de rose
Et comme un pavillon en tête
Comme un marin dans la neige
J'essaierai
Comme un pavillon en tête
Comme un marin dans la neige
J'essaierai, j'essaierai
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CVANTEZ Paris, France
Eloïse Dandoy (voix)
Frédéric Oscar (Voix)
Olivier Salaün (guitare, basse, percussions)
Xavier Maloumian (batterie)
Cyrielle Martin (voix, guitare)
Sandra Escamez (voix)
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